• Fleurus 1794 : un p'tit peu d'histoire



    fleurus map002La bataille de Fleurus du 8 messidor an II (26 juin 1794) à Fleurus entre les coalisés (Royaume-Uni, Autriche, Hanovre) et la France.

    Les coalisés, commandés par le prince de Saxe-Cobourg, ont pour objectif de lever le siège de Charleroi, ignorant que la ville a accepté une reddition secrète la veille. Organisés en 5 colonnes, ils frappent simultanément les forces françaises déployées en arc de cercle autour de Charleroi et appuyées à ses deux extrémités sur la Sambre. (extraits Wikipédia)







    Actions sur l'aile droite française:

    fleurus map001Les Français remportent des succès limités sur la gauche mais sur la droite les choses se passent moins bien. Les alliés emportent Wanfercée, Baulet et Velaine. Venant de Fleurus, ils s'avancent contre les retranchements français, les forçant à reculer sur Lambusart.
    La cavalerie française cède, mais l'infanterie tient. Les escadrons français, retranchés à gauche de Lambusart, font reculer les régiments qui s'avancent.
    Le sort de la bataille est désormais fixé en ce lieu. Si les troupes françaises en sont chassées, c'est toute la droite qui s'effondrera.
    Jourdan appelle en toute hâte tout ce qui lui reste. Mais, avant que es renforts n'aient le temps de parvenir sur place, une nouvelle attaque a lieu sur Lambusart.
    A l'exception de quelques bataillons qui se maintiennent dans les haies, le gros des troupes françaises fuit. Mais le miracle se produit, la poignée d'hommes tient.
    Le combat est terrible. Ne pouvant contourner les retranchements français, les troupes sont obligées de les aborder de front. Par trois fois elles arrivent jusqu'à portée de pistolet et sont repoussées, jonchant la terre de morts.
    Aussitôt que les alliés tournent le dos, ils sont chargés par les escadrons français qui débouchent des lignes. Les tirs de l'artillerie enflamment les champs, on se bat dans une plaine en feu.

    Trompé par de fausses informations annonçant une défaite sur Lambusart, le général commandant sur Heppignies, craignant d'être isolé, abandonne la cité. Jourdan accourt, détrompe l’officier, usant du célèbre : “ Point de retraite aujourd'hui ! La victoire ou la mort ! ”. Les bataillons ennemis qui ont pénétré dans les jardins, dans les haies sont taillés en pièces. Quant aux troupes qui s'avançaient entre Heppignies et Wangenies, elles sont foudroyées par l'artillerie. Jourdan ordonne la charge finale. Les lignes autrichiennes sont culbutées et le désordre s'empare des rangs alliés.
    Le prince de Cobourg ordonne le signal de la retraite. La perte des républicains s'élève à environ cinq mille hommes, celle des alliés est évaluée au double. (extraits Office communal du tourisme fleurusien)

    Cartes extraites de "Fleurus 26 juin 1794" d'Alain Arcq (Les Batailles oubliées Historic'one Ed.)

    « "La patrie en danger" présentation:Fleurus 1794 : et la doc ? »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :